Publié le 3/09/2024 à 13:22 Twitter Facebook
NBA – Avec son franc-parler, nombre d’anecdotes croustillantes et son humour sous-estimé, le Reignman est revenu sur sa carrière riche, en hauts et en bas.
Retiré des parquets depuis 2003, soit une bonne vingtaine d’années, Shawn Kemp (54 ans) n’en demeure pas moins assez populaire chez les plus jeunes générations, grâce à quelques highlights fréquemment saupoudrés sur les réseaux sociaux.
Six fois All-Star et champion du monde avec la Dream Team II en 1994, la légende vivante des SuperSonics estime pour le coup qu’il mériterait, à son tour, comme les Vince Carter ou Chauncey Billups qui vont y faire leur entrée en octobre prochain, d’être invité au Panthéon du basket de Springfield, dans le Massachusetts.
«Je pense qu’il est temps. Mes huit ou neuf premières années ont été plutôt solides» rappelle le Reignman. «J’ai été six fois All Star et à l’époque, pour être titulaire, je devais battre Charles [Barkley] et Karl [Malone]. C’est que je produisais quand même du bon basket ! Après, je sais bien que mes problèmes en fin de carrière me sont préjudiciables. Mais je pense avoir mérité [d’entrer au Hall of Fame].»
Ses déboires à Cleveland
Invité dans le podcast All The Smoke, Shawn Kemp a justement abordé ces «problèmes de fin de carrière» dans sa conversation à bâtons rompus avec Matt Barnes et Stephen Jackson.
«Je n’ai pas peur d’en parler. Quand on a des problèmes de poids, ou de drogue, ou n’importe quel autre problème, je sais que c’est un truc qui sera toujours mis en exergue. Tu auras toujours ces marques sur toi. Mais il ne faut pas non plus oublier la domination que j’ai pu montrer pendant toutes ces années», explique-t-il. «Mes problèmes de drogue sont vraiment arrivés quand j’ai commencé à être en désaccord avec la franchise [de Seattle]. Quand tu t’investis à fond, année après année, pour faire partie des meilleurs, ce qui est un processus très long, qui demande tellement d’efforts. Qui plus est, dans les années 1990, quand c’était vraiment très physique. Et que tu ne te sens pas récompensé, c’est dur à avaler.»
Des problèmes qui ont été de plus en plus visibles après son arrivée aux Cavaliers. De quoi nourrir quelques regrets…
«Et puis, quand tu perds beaucoup de matchs [comme à Cleveland], ta vie change. Ce n’est plus la même ambiance. Et ça, je peux le dire, je le regrette, je n’aurais jamais dû quitter Gary Payton. On avait cette amitié et cette camaraderie. Ensemble, on gagnait en moyenne entre 50 et 60 matchs par saison [59 entre 1992 et 1997 par exemple, ndlr]. Mais quand vient le temps des négociations, on a toujours tendance à privilégier le financier sur la cohésion. Quand on en parle encore maintenant, je lui dis toujours que j’aurais aimé qu’on fasse tous les deux plus d’efforts pour jouer ensemble plus longtemps.»
Payton – Kemp, un duo mythique
Se mélangeant un peu les pinceaux pour expliquer sa prise de drogues, et de poids en conséquence à Cleveland, après le lockout de 1998, Shawn Kemp reconnait pour le coup aisément que sa soif de reconnaissance et de respect à tout prix à l’été 1996, après ses Finales NBA réussies face aux Bulls (records) de Michael Jordan, lui a finalement joué un bien mauvais tour.
Comme Gary Payton le disait lui-même dans nos colonnes en 2014, Shawn Kemp et lui n’auraient effectivement jamais dû casser leur duo supersonique des années 1990. Mais, dans le feu de l’action, et parce qu’il faut quand même capitaliser sur son talent quand on est un sportif de haut niveau à la carrière limitée dans le temps, le «Reignman» a pris son baluchon pour l’Ohio. Une erreur de jeunesse, avoue-t-il maintenant…
«Une autre chose à ne pas faire quand on est dans ce business, c’est de prendre les choses personnellement. Parce que ça change qui vous êtes et ce que vous faites [cf. sa saison bougonne en 96-97]. En tant que jeune joueur à l’époque, j’ai pris ça trop à coeur. Mais, en même temps, quand j’avais demandé ce qu’il fallait que je fasse pour avoir un nouveau contrat, le GM avait dit en rigolant : ‘Mieux jouer que Michael Jordan’. Eh bien, en Finales 96, j’ai eu l’occasion de le faire, et je pense avoir plutôt bien joué. J’ai fini par scorer plus que Michael Jordan sur les Finales [pas tout à fait, 140 pour Kemp contre 164 pour Jordan, ndlr]. J’ai fait ce qu’ils m’avaient demandé. Mais, comme on avait perdu la série, je n’ai pas eu droit à la fin de cette conversation…»
Pour Shawn Kemp, un poison nommé Dennis
À propos de cette fameuse Finale 1996 face aux Bulls, alors auteurs d’une saison historique à 72 victoires, Shawn Kemp exprime aussi quelques regrets. Après ceux de 1993 notamment, quand la NBA «voulait vraiment que les Suns aillent en Finals» au terme d’un Game 7 marqué par les 64 lancers-francs accordés à Phoenix, il expose plusieurs erreurs commises par son équipe.
À commencer par George Karl et son staff sur le cas Michael Jordan (en plus d’un très mauvais calcul dans le retour à Seattle après le Game 2). Mais aussi par ses coéquipiers, dont Frank Brickowski, manipulés par le génial démon, Dennis Rodman.
«Ils ont mis Detlef [Schrempf] sur Jordan. Detlef est un grand joueur, croyez-moi. Mais ce n’était pas juste pour lui de défendre sur lui. Tant qu’à faire, autant sortir un gars du banc et le mettre en mission sur Jordan, on peut utiliser quelques fautes en jouant physique sur lui. Mais non, on a commencé mollement et évidemment, Michael en a tiré profit !»,expose Shawn Kemp avant d’en remettre un couche.
«Mais Michael n’est pas la raison de notre défaite en finale. Ce n’est pas lui qui nous a battus. On était sur ses côtes ! C’est Dennis Rodman qui nous a battus ! On n’a pas eu de réponse contre lui. Aucune ! À chaque fois qu’ils avaient besoin d’un rebond offensif ou d’une claquette, ou d’un petit truc en plus, cet enfoiré était déjà dans les airs en train de te faire un clin d’oeil, ou à envoyer des bisous à la foule et toutes ces c*******. Il frustrait toute l’équipe !»
Quand Rodman joue avec du rouge à lèvres et des lentilles colorées
Et que pense-t-il de la méthode Rodman, provocateur et souvent à la limite du licite ?
«Dennis n’est même pas comme ça, il fait ça simplement pour emmerder son monde, et il a réussi : il avait énervé tout le monde dans mon équipe. Frank Brickowski notamment. Dennis a commencé à porter des lentilles de contact de couleur pendant la finale. Il avait ses nouvelles lentilles et du rouge à lèvres. Il essayait d’embrasser le bras de Frank et évidemment, l’homme en Frank ne pouvait pas l’accepter. Pendant ce temps-là, on doit se battre pour chaque rebond et il lui a retourné la tête ! Oui, c’était la m****. Dennis Rodman est un génie.»
Individuellement au sommet de son art dans ces Finals malheureusem*nt trop rapidement privées d’un véritable suspense, Shawn Kemp a tourné à 23 points, 10 rebonds et 2 passes de moyenne. Regardant Sa Majesté Jordan (27 points, 5 rebonds, 4 passes) les yeux dans les yeux.
Une invitation furtive chez les Mavs
Un bel exploit pour le gamin d’Elkart, dans l’Indiana, qui n’était clairement pas prédisposé à un tel succès. Lui qui raconte en l’occurrence que sept gamins sur dix qui étaient dans sa classe d’âge sont soit derrière les barreaux, soit tout simplement morts à l’heure de ces lignes !
«Peu de gens le savent mais j’ai grandi avec des attelles aux genoux parce que je grandissais trop vite. J’étais vraiment très mal coordonné. Super maladroit. Mais à partir de junior au lycée, j’ai commencé à trouver mes sensations et le boulot a payé. J’étais un gamin du ghetto qui rêvait. Ni mon père, ni ma mère ne jouait au basket. Tout ce que j’ai fait, je suis allé le chercher.»
Connu pour l’éternité pour ses dunks aussi féroces que puissants et pour ses alley-oops envoyés à la louche par Gary Payton, Shawn Kemp a effectivement réussi à inverser le sort de son histoire. Cette dernière sort évidemment cabossée en plusieurs endroits après sa fin de carrière NBA décevante et noircie d’addictions, mais celui qu’on traitait souvent de joueur immature, voire carrément idiot, peut en tout cas se targuer de vivre encore des chèques encaissés durant sa carrière.
Shawn Kemps est passé du lycée à la NBA sans passer par la case NCAA
Très investi dans la communauté de Seattle, qui attend avec impatience le retour des Sonics, Shawn Kemp est un des personnages, haut en couleurs, qui relie encore les fans de la balle orange à ce glorieux passé que d’aucuns veulent oublier dans la cité émeraude.
Pourtant, drafté en 17e position de la Draft 1989 au sortir d’un obscur Community College du fin fond du Texas, après plusieurs rendez-vous manqués au niveau universitaire (Kentucky, UNLV et Indiana), il n’entamait pas sa carrière du meilleur pied. Une anecdote d’époque remet bien tout ça en contexte…
«Quand j’étais à Trinity Valley, il n’y avait que deux restaurants dans la ville [d’Athens au Texas], un McDonald’s et un Dairy Queen. Et là, j’apprends qu’il y aura un concours de dunk le vendredi suivant. Et le gagnant pourra s’entraîner un weekend avec les Mavs, soit trois entraînements. Tous les gars des écoles environnantes se sont pointés [rires] ! Il y avait probablement 60 participants, et j’ai remporté le concours ! Je me suis entraîné face à Detlef [Schrempf] et Sam [Perkins], qui allaient devenir mes coéquipiers [à Seattle]. Je les ai fait courir, je peux vous dire qu’ils ne m’en ont jamais reparlé [rires]. Mais je n’ai fait qu’un entraînement au final ! Ils m’ont renvoyé après le premier jour. Et c’est même là que j’ai rencontré un gars, qui voulait devenir mon agent.»
Larry Bird lui fait la misère
Une autre raconte bien comment le jeune Shawn Kemp s’est peu à peu intégré dans l’élite de la Grande Ligue. En l’occurrence, c’est l’histoire de sa rencontre avec Larry Bird, à qui il avait piqué un ou deux records dans les annales du basket lycéen de l’Indiana, où les deux hommes ont fait leurs classes.
«On arrive à Boston et là, Xavier McDaniel a un problème au genou. C’est vraiment pas de chance de ressentir une douleur au genou à ce moment-là [rires]. Mais bon, je me suis regardé dans le miroir, je me suis dit que c’était à moi d’assurer et de lui en faire voir de toutes les couleurs. Avant le match, je me frottais les mains en l’observant de loin. Le matin même, il y avait eu un article de USA Today qui disait que Bird n’était plus le même. Il est arrivé sur le terrain en voulant marquer les esprits. Il m’a glissé : Tu vas vivre une soirée de m**** !»
Et pour cause, Larry Bird finira en triple double, à 40 points, 11 rebonds et 10 passes. Tout en annonçant ses actions, avant de les réaliser, au nez et à la barbe (naissante) du jeune impétueux !<«Il annonçait ses tirs. Celui-là, avec la planche. Le prochain, avec la planche à gauche. Je ferai une feinte et bête comme t’es, tu vas sauter ! Moi, je lui répondais que j’allais lui arracher le bras. Mais comme prévu, petite feinte rapide et panier ! Au final, j’avais plutôt bien défendu, tant et si bien qu’après le match, il m’a fait délivrer une petite lettre qui disait qu’il n’avait jamais eu quelqu’un défendre aussi fort sur lui. Il avait apprécié et il m’invitait à un petit All-Star Game qu’il organisait. C’était énorme pour moi. On était passé de se battre comme des chiffonniers à lui qui m’enseignait deux-trois trucs, c’était génial.»
Plutôt LeBron ou Jordan ?
Opposé à Michael Jordan durant toute la décennie 1990, Shawn Kemp a également étiré sa carrière dans les années 2000, de quoi lui permettre de côtoyer et d’affronter Kobe Bryant et LeBron James, que tous les observateurs aiment à mêler dans le sempiternel débat sur le GOAT. Mais le Reignman remet les pendules à l’heure là-dessus !
«Je pense que LeBron est tout là-haut. Je ne pense pas qu’il soir le meilleur, mais je ne pense pas qu’il ait besoin d’être le meilleur. Je ne pense pas qu’il faille comparer LeBron à Michael Jordan non plus. Il devrait être comparé à Magic Johnson. Ceux qui ont commencé ses comparaisons ont tout compris de travers. LeBron n’est pas Michael Jordan. Kobe est plus comme Michael Jordan. Et LeBron plus comme Magic Johnson. On ne peut pas les comparer car [LeBron] est plus costaud et plus fort que Michael Jordan.»
«Avec LeBron, je me demande s’il aurait pu faire tout ce qu’il a fait avec tous ces gros gars qui jouaient [à notre époque]. Je ne dis pas qu’il n’aurait pas été un très bon joueur, mais il aurait dû changer son jeu. Il aurait dû jouer comme lors de ses premières années.»
Shawn Kemp | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
1989-90 | SEA | 81 | 14 | 47.9 | 16.7 | 73.6 | 1.8 | 2.5 | 4.3 | 0.3 | 2.5 | 0.6 | 1.3 | 0.9 | 6.5 |
1990-91 | SEA | 81 | 30 | 50.8 | 16.7 | 66.1 | 3.3 | 5.1 | 8.4 | 1.8 | 3.9 | 1.0 | 2.5 | 1.5 | 15.0 |
1991-92 | SEA | 64 | 28 | 50.4 | 0.0 | 74.8 | 4.1 | 6.3 | 10.4 | 1.3 | 4.1 | 1.1 | 2.4 | 1.9 | 15.5 |
1992-93 | SEA | 78 | 33 | 49.2 | 0.0 | 71.2 | 3.7 | 7.0 | 10.7 | 2.0 | 4.2 | 1.5 | 2.8 | 1.9 | 17.8 |
1993-94 | SEA | 79 | 33 | 53.8 | 25.0 | 74.1 | 4.0 | 6.8 | 10.8 | 2.6 | 4.0 | 1.8 | 3.3 | 2.1 | 18.1 |
1994-95 | SEA | 82 | 33 | 54.7 | 28.6 | 74.9 | 3.9 | 7.0 | 10.9 | 1.8 | 4.1 | 1.2 | 3.2 | 1.5 | 18.7 |
1995-96 | SEA | 79 | 33 | 56.1 | 41.7 | 74.2 | 3.5 | 8.0 | 11.4 | 2.2 | 3.8 | 1.2 | 4.0 | 1.6 | 19.6 |
1996-97 | SEA | 81 | 34 | 51.0 | 36.4 | 74.2 | 3.4 | 6.6 | 10.0 | 1.9 | 4.0 | 1.5 | 3.5 | 1.0 | 18.7 |
1997-98 | CLE | 80 | 35 | 44.5 | 25.0 | 72.7 | 2.7 | 6.6 | 9.3 | 2.5 | 3.9 | 1.4 | 3.4 | 1.1 | 18.0 |
1998-99 | CLE | 42 | 35 | 48.2 | 50.0 | 78.9 | 3.1 | 6.1 | 9.2 | 2.4 | 3.8 | 1.1 | 3.0 | 1.1 | 20.5 |
1999-00 | CLE | 82 | 30 | 41.7 | 33.3 | 77.6 | 2.8 | 6.0 | 8.8 | 1.7 | 4.5 | 1.2 | 3.6 | 1.2 | 17.8 |
2000-01 | POR | 68 | 16 | 40.7 | 36.4 | 77.1 | 0.9 | 2.9 | 3.8 | 1.0 | 2.7 | 0.7 | 1.5 | 0.3 | 6.5 |
2001-02 | POR | 75 | 16 | 43.0 | 0.0 | 79.4 | 1.2 | 2.6 | 3.8 | 0.7 | 2.5 | 0.6 | 1.1 | 0.4 | 6.1 |
2002-03 | ORL | 79 | 21 | 41.8 | 0.0 | 74.2 | 1.9 | 3.9 | 5.7 | 0.7 | 3.0 | 0.8 | 1.3 | 0.4 | 6.8 |
Total | 1051 | 28 | 48.8 | 27.7 | 74.1 | 2.9 | 5.5 | 8.4 | 1.6 | 3.6 | 1.1 | 2.6 | 1.2 | 14.6 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.
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Par Emmanuel Laurin
Tags → gary payton larry bird lebron james seattle supersonics shawn kemp
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